mercredi 14 mai 2008

Le Pouvoir d’Achat, à qui incombe la responsabilité ?



Jamais ce sujet n’a été autant mis en avant que depuis presque un an. Cela ne signifie pas que l’on ne s’en occupait pas avant, mais à ce point !

Selon la définition du Larousse, le Pouvoir d’Achat, « c’est la quantité de biens ou de services que permet d’obtenir une somme d’argent ». Pour le salarié, c’est son salaire.

Selon INSEE, « le pouvoir d’achat du salaire est la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec une unité de salaire » et « son évolution est liée à celles des prix et des salaires ».

Cette dernière définition introduit la notion de responsabilité, Les Pouvoirs Publics/l’Etat, l’entreprise et aussi le salarié, car il a sa part de responsabilité.


Le constat

Il y a un an, c’était des élections politiques, Présidentielles et Législatives, quelques mois plus tard, ce fut les élections Municipales et Cantonales. Le Thème « Pouvoir d’Achat » était un des thèmes de campagne développé par les divers candidats et Partis Politiques.

Dans la même période, c’est aussi le début de la flambée des prix des matières premières, Café, Blé, Maïs, Lait, Pétrole… Et depuis, les choses ne s’arrangent pas dans ce domaine. Hier, le baril de Pétrole était aux alentours de 65 euros, aujourd’hui, le prix du même baril a atteint 126 euros. Qu’en sera-t-il demain ?

Que l’inflation qui était jusqu’en septembre 2007 autour de 1,5 %, comme depuis quatre années consécutives soit aujourd’hui autour de 3 %, c’est indéniable.

Mais à qui imputer la responsabilité de ces dérèglements ? A l’Etat/Les Pouvoirs Publics, à l’entreprise ou au salarié ?

Qui fixe les règles du jeu de la concurrence ? Qui organise, autorise ces augmentations des prix, tels à l’EDF, à GDF, par exemple ? Qui a la responsabilité des contrôles des prix ? C’est l’Etat et ses services.


Alors !

Pour la CFTC Snecma, c’est d’abord à l’Etat/Les Pouvoirs Publics et à leurs services de faire en sorte que les coûts des biens de consommations soient à leurs justes valeurs. C’est donc à l’Etat d’assumer la responsabilité des dérapages insensés que nous constatons et subissons sans défense aujourd’hui.

Ce n’est pas à l’entreprise de se substituer à la défaillance et à la complicité coupable des auteurs de ces dérapages. L’entreprise et ses salariés ont d’autres combats à mener face à leurs concurrents et maintenir l’emploi en France.

Car, nous ne voyons pas en quoi, ce sont les entreprises en tant que telles (Snecma, le Groupe SAFRAN, l’EADS, Thomson, Dassault, Thalès…) qui ont quelque chose à voir dans les coûts à la consommation qui se mettent à filer depuis septembre 2007 à ce jour.

L’ensemble des Confédérations Syndicales doit avoir le courage de nous désigner le vrai responsable du « Pouvoir d’Achat », l’Etat, les Pouvoirs Publics et nous appeler à la mobilisation sur ce thème uniquement et non sur un mélange de thèmes qui parlent de tout et de rien.

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