lundi 29 septembre 2008

SAFRAN attribue, 1 % de son capital en actions gratuites à ses salariés !



SAFRAN décide d’attribuer des actions gratuites, prises sur son capital pour les offrir à ses salariés du périmètre « Comité d’Entreprise Européen » : 42.250 salariés, 14 pays ; telle est la décision prise à l’Assemblée Générale des actionnaires, du 28 mai 2008.

C’est lors de l’Assemblée Générale de SAFRAN du 28 mai 2008, que le Directoire a été autorisé à procéder à une attribution d’actions gratuites aux salariés du groupe. Le périmètre retenu pour cette attribution d’actions est celui du Comité d’Entreprise Européenne.

Cette opération est encadrée par une procédure longue et complexe, difficile à résumer ici. Retenons ici, seulement les deux phases essentielles, ci-après :

▪ Une période d’acquisition de deux ans minimum,
▪ Une période de conservation de deux ans minimum, courant à compter de la date d’acquisition.

Le mode de détention des actions

Deux possibilités après la période d’acquisition :

• Hors Plan d’Epargne

- Détention au porteur
- Détention au nominatif administré,
- Détenteur au nominatif pur,
- Détention dans un FCPE hors Plan d’Epargne


• Dans le Plan d’Epargne, soumise à conditions

Périmètre de l’attribution

C’est le périmètre du Comité d’Entreprise Européen que SAFRAN a retenu : 14 pays, 42.250 salariés.

Tous les salariés liés par un contrat de travail à l’une des sociétés du Groupe : France, Grande Bretagne, Belgique, Allemagne, Pologne, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Italie, Finlande, Roumanie, République Tchèque, Hongrie et Bulgarie.

Le volume des actions attribuées autorisé par la résolution de l’Assemblée Générale des actionnaires du 28 mai 2008 est de 1,5 % du capital de SAFRAN.

Le projet de SAFRAN est de 1 % de son capital, soit, environ 4,2 millions d’actions

Quelle mode de répartition des actions ?

Possibilité d’affectation au PEG pour les salariés en France : Cette possibilité implique une négociation au niveau du Groupe sur un accord de répartition qui devra se dérouler avant la décision du Directoire du Groupe

Les modes de détention des titres, après la période d’acquisition

• En France

Au choix des salariés :

- Soit un versement dans le PEG,
- Soit un versement dans le FCPE SAFRAN Ouverture, compartiment Revenu (hors PEG)
- Soit au nominatif pur

• Autre pays en Europe

Pas de versement dans le PEGI

Au choix des salariés et/ou en fonction des dispositions légales du pays :

- Soit dans le FCPE SAFRAN Ouverture, compartiment Revenu (hors PEG),
- Soit au nominatif pur ou nominatif administré

L’objet de la négociation

1) L’objet de la négociation est le choix fait par la Direction du Groupe de proposer aux salariés Français, la possibilité de verser leurs actions gratuites au PEG. Ceci pour des raisons :

▪ D’exonérations d’impôts sur le revenu sur les plus-values d’acquisition et de cession,
▪ D’absence de Frais de Gestion,
▪ De prélèvements sociaux limités à 11 % à la sortie du Plan sur la plus-value de cession.

Pour cela, il y a nécessité d’une négociation au niveau du groupe sur un accord de répartition. Cet accord de répartition doit indiquer le choix entre :

- Uniforme et / ou
- Proportionnelle à la durée de présence dans l’entreprise au cours de l’exercice et/ou,
- Proportionnelle aux salaires.

A défaut d’accord, les modalités de répartitions feraient l’objet d’une décision unilatérale du Directoire.

2) Les actions gratuites seraient versées dans le FCPE SAFRAN Investissement, le seul Fond ouvert au PEG investi totalement en actions SAFRAN.

Ceci nécessitera un Avenant au Plan d’Epargne Groupe (PEG) pour des adaptations techniques qui permettra le versement des actions gratuites dans le PEG SAFRAN

Calendrier

▪ Formalités de dépôt et d’Information/Consultation : Mi-octobre à fin octobre 2008
▪ Décision d’attribution par le Directoire : Fin octobre 2008

Pour la CFTC nous pensons nécessaire de faire une consultation des salariés pour le choix de la formule de répartition des actions

Nous invitons donc tous les salariés du Groupe concernés, qu’ils soient de France ou d’Europe, à participer massivement à la consultation qui est réalisée, ici, sur ce Blog.

Après avoir fait votre choix, faites un clic le pavé « voter ».

De plus, vous pouvez apporter des informations supplémentaires relatives à des suggestions de pourcentages dans vos propositions de parts, tant fixes que proportionnelles dans le
commentaire

jeudi 25 septembre 2008

Un Complément de politique salariale 2008 est négocié à Snecma !


L’accord sur le complément de la politique salariale 2008 a été signé ce jour, jeudi 2 octobre 2008, par la CFTC, la CFE-CGC, la CFDT et FO.
La CGT est non signataire !
Le mardi 23 septembre dernier, un complément de politique salariale 2008 a été négocié à Snecma, comme il l’a été ou va l’être dans les 29 autres sociétés du groupe SAFRAN, d’un niveau égal à 0,75 %.

Signataires de la NAO 2008, le 14 février 2008 à Snecma avec la CFE-CGC, la CFTC a demandé en cette rentrée sociale 2008/2009 à la Direction du Groupe SAFRAN, l’attribution d’une mesure salariale spécifique, à la suite de l’inflation constatée, à fin août 2008, d’un niveau égal à 3,6 % ; alors que le taux d’inflation prévisionnel qui a servi de base à la détermination de la politique salariale était de 1,7 % à 1,8 %.

En réponse, la Direction du Groupe a autorisé l’ensemble de ses sociétés à négocier un complément de la politique salariale 2008, qui s’ajoute aux mesures déjà appliquées dans l’
accord NAO 2008.

La Direction du groupe dit prendre en compte la situation économique de l’entreprise tel qu’il est apparu au premier semestre 2008.

L’accord négocié, le 23 septembre est applicable au 1er octobre 2008.

Cette négociation d’un complément à l’accord NAO 2008 à Snecma, (comme dans toutes les autres sociétés du groupe), est une première pour notre société !

Il faut dire aussi que le phénomène d’accélération de l’inflation, à partir du mois de septembre 2007 à ce jour est assez subit et non prévu par tous les experts économiques européens et mondiaux.

mardi 23 septembre 2008

En direct de la réunion du CCE Snecma du jeudi 18 septembre 2008



Jeudi 18 septembre 2008, s’est déroulée la réunion du CCE de rentrée. C’est la troisième des trois réunions initialement programmées dans le cadre de la procédure « Information / Consultation » relative à la « fusion Snecma et Snecma Services » et du « transfert des activités systèmes de Régulation de moteur d’avion, d’Hispano-Suiza vers Snecma ».

Il y était également programmé :

▪ L’information trimestrielle : 2ème trimestre 2008,
▪ Le point sur la situation de l’entreprise

C’est pour traiter ces deux points ci-dessus et participer à celui relatif à la procédure "Information/Consultation" que le Président, Philippe PETITCOLIN a participé à cette réunion.

Information/Consultation sur les projets : « fusion Snecma et Snecma Services : 3ème réunion » et « transfert des activités systèmes de Régulation de moteur d’avion, d’Hispano-Suiza vers Snecma : 3ème réunion »

C’est Martin SION, chargé des deux projets qui a présenté et commenté « L’organisation cible et les effectifs concernés », en réalité, l’affectation dans leurs nouvelles directions et Services des 2690 salariés de Snecma Services et d’Hispano-Suiza qui rejoignent Snecma dans sa nouvelle organisation.

L’organigramme cible présenté traduit un véritable bouleversement dans l’organisation et le fonctionnement de Snecma. Avec cette nouvelle organisation cible, il y aura, un avant et un après pour Snecma.

Mais, cette nouvelle organisation cible ne peut réussir que si son initiateur reste à la tête de l’entreprise le temps nécessaire pour que la « mayonnaise prenne ». Sans cette précaution, nous allons inexorablement vers des déboires inimaginables.

Quant à l’aspect social du projet, il serait illusoire de penser que le problème de localisation géographique ne se posera pas, vu le chamboulement qu’entrainera cette nouvelle organisation de l’entreprise.

La Direction générale dit estimer à environ 60, le nombre de situations individuelles à examiner, dont 23 mobilités.

La CFTC émet les plus grandes réserves sur ces chiffres qui seraient sous-estimés.

Pour nous en assurer, nous demandons aux salariés concernés de se rapprocher, notamment de la CFTC en s’exprimant, ici, par des
commentaires.

Penser que l’on peut s’en sortir seul, dans son coin est une erreur.

« Information trimestrielle : 2ème trimestre 2008 » et « point sur la situation de l’entreprise »

Le président a donné la situation pour chaque moteur, tant sur les livraisons que sur les prises de commandes, de même que l’état d’avancement des moteurs en développement. Nous avons, a-t-il affirmé, un carnet de commande de deux années de travail devant nous.

Interpellé par les élus à propos des mesures conservatoires prises par l’entreprise face à la grève de Boeing, le Président a justifié cette décision en la qualifiant de règle de bonne gestion à court terme. Car, dit-il, Boeing n’a jamais été capable de rattraper les retards pris en raison d'arrêts de travail. Pour lui, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ; quand il y a un problème, il faut mettre en place un plan d’action.

Les décisions prises aujourd’hui, le sont pour 15 jours de production ; en cas de persistance des grèves, il faudra envisager à nouveau des mesures pour les 15 autres jours, a-t-il encore affirmé.

Le Président s’est dit toutefois, ne pas avoir envisagé à ce jour « le chômage technique ».

Devant l’insistance des élus du CCE, il a précisé que « …l’économie de marché, c’est un fait et le Groupe SAFRAN est côté en bourse… nous devons ramener notre côte part dans le groupe… ».

Le Président a par ailleurs fait appel à la solidarité professionnelle et au respect dans les engagements pris vers le Groupe dans cette période difficile que nous connaissons. « Il faut travailler ensemble », a-t-il encore précisé en s’adressant aux membres du CCE, ajoutant toutefois qu’il n’y avait pas péril en la demeure

Information/Consultation sur la Recherche & Développement de la Division Moteurs Spatiaux (DMS)

C’est le Directeur de la DMS, Jacques SERRE qui a présenté les principaux développements en cours en matière spatiale, avec le calendrier associé. Ces développements concernent :

▪ Le Vulcain 2,
▪ Le Vinci moteur de 18 tonnes de poussée,
▪ La propulsion plasmique

Comptes du CCE Snecma 2007

Les comptes du CCE 2007 Snecma ont été approuvés

lundi 22 septembre 2008

Le dossier GPEC Snecma est relancé !



La première réunion de négociation sur la GPEC à Snecma s’est déroulée, le mardi 20 novembre 2007 ; et depuis, plus rien jusqu’à la réunion DG/DSC du lundi 15 septembre dernier.

La CFTC avait déjà présenté mi-mars 2008
son document relatif à ce dossier. La Direction Générale a présenté la sienne lors de cette réunion du lundi 15 septembre avec le calendrier de négociation associé, dessous :

▪ 9 et 22 octobre 2008 : Modalité d’Information/Consultation du CCE sur la stratégie de l’entreprise et sur ses effets prévisibles sur l’emploi ainsi que sur les salaires ;
▪ 6 et 21 novembre 2008 : Mise en place d’un dispositif GPCE et mesures d’accompagnement de ce dispositif ;
▪ 4 et 17 décembre 2008 : Conditions d’accès et de maintien dans l’emploi des séniors et leurs accès à la Formation Professionnelle

Snecma se fixe comme objectifs généraux dans la mise en œuvre de la GPEC :

● Adapter les ressources humaines existantes aux besoins futurs de l’entreprise (en lien avec la stratégie de l’entreprise) ;
● Développer l’employabilité des salariés tout au long de leur carrière professionnelle ;
● Développer une politique de maintien dans l’emploi des séniors.

Et vous, quels sont vos objectifs généraux ?

N’hésitez pas à les exprimer ici, par le biais des
commentaires

mercredi 17 septembre 2008

Rencontre de D.J. CHERTIER, DGA et de Mme. D. CASTERA, DRH avec la Coordinateurs Syndicaux du Groupe SAFRAN



Vendredi 12 septembre 2008 s’est déroulée la 2ème rencontre Direction du Groupe SAFRAN : D. J. CHERTIER, Directeur Général Adjoint (DGA) Affaires Sociales et Institutionnelles du Groupe, madame Dominique CASTERA, DRH Groupe SAFRAN et les Coordinateurs Syndicaux.

C’est une rencontre d’un type nouveau instituée sur une proposition CFTC.

En effet, c’est au cours de la rencontre Direction Groupe et Coordinateurs du 19 mars 2008, qui a suivi les mouvements de grèves sur les négociations NAO 2008, que la CFTC a proposé la mise en place d’une structure de rencontre avec les Coordinateurs identique à celle déjà existante avec les DRH des sociétés du groupe. Celle avec les Coordinateurs devant se dérouler avant la détermination et la communication du « Cadrage salarial » aux DRH pour l’année.

D. J. CHERTIER a accepté d’emblée cette proposition et a décidé de l’organiser à un rythme de quatre rencontres par an.

C’est donc dans ce cadre que cette réunion s’est déroulée ce vendredi 12 septembre au siège du Groupe.

Qualifiant cette rencontre de « rencontre des Coordinateurs Syndicaux de rentrée », D. J. CHERTIER fait un rappel des derniers événements passés au cours de l’été, les qualifiant d’importants :

▪ Les annonces faites le 24 juin au Comité de Groupe SAFRAN,
▪ Et la réunion du « Conseil de Surveillance » qui a acté la décision concernant la session de la « Division Mobiles ».

Puis, le DGA donna la parole aux délégations syndicales pour un tour de table. La CFTC fut la troisième organisation syndicale à prendre la parole, après la CGT et la CFDT. Elle a rappelé, justement ce qui remonte du terrain :

• Concernant les sept projets d’évolution du Groupe présentés lors de la réunion du Comité de Groupe du mardi 24 juin dernier, la CFTC a précisé les deux situations qui se présentent pour les salariés selon elle. Il y a d’un coté le cas des salariés de Snecma Services et d’Hispano-Suiza qui sont intégrés au sein de Snecma. Pour eux, il s’agit d’un « retour à la maison Snecma ». Leurs grandes interrogations portent sur les postes qu’ils vont occuper.
De l’autre, les salariés qui rejoignent « Sagem Défense & Sécurité ». Ce n’est pas faire injure à cette société que d’avoir un statut social qui n’a rien à voir en qualité avec ceux de Snecma. Pour les salariés d’Hispano-Suiza rejoignant « Sagem D&S », c’est plutôt l’inquiétude à cause de l’écart de statut qui existe entre cette société et Snecma.

La CFTC a demandé pour ces salariés qu’ils conservent les avantages qui sont les leurs aujourd’hui, fruit des conquêtes obtenues en héritage par une chaine ininterrompue de continuité depuis plus de 50 ans.

Bien entendu, la CFTC demande que ces avantages soient également étendus à tous les salariés de « Sagem D&S »

• Concernant les salaires 2008, la CFTC assume et revendique la signature des accords conclus par ses équipes dans les différentes sociétés du groupe. Mais elle rappelle que l’indice qui a servi de référence à la détermination de la politique salariale 2008 était autour de 1,7 à 1,8 % et qu’aujourd’hui l’inflation constatée tourne autour des 3,6 % ; et que par conséquent, la CFTC demande l’attribution d’une mesure spécifique aux salariés.

• Pour ce qui concerne la politique salariale 2009, la CFTC a rappelé qu’elle n’accepterait pas que la Direction Groupe reste sur son cadrage habituel de 3 % en masse pour chacune des sociétés du Groupe.

• La délégation CFTC a abordé également les difficultés rencontrées au niveau de la gestion des reclassements des salariés de la « Division Mobiles » qui doivent être intégrés dans les sociétés du Groupe.

Ce sont les délégations FO, puis CFE-CGC qui prirent successivement la parole.

En réponse aux différentes interventions des Coordinateurs pour leur délégation syndicales respectives, D. J. CHERTIER a indiqué qu’il avait noté trois points forts dans les différentes interventions :

1) Les conditions du dialogue social dans le Groupe, avec :

- L’information des Organisations Syndicales, une opération majeure,
- La structure du dialogue social, dans le Groupe et dans les Sociétés
2) Les salaires
3) Les restructurations

La structure du dialogue social, dans le Groupe et dans les Sociétés

Pour le DGA, ce n’est pas une situation simple pour le Groupe. Il faut laisser les négociations se dérouler au niveau des sociétés, tout en assurant l’égalité de traitement entre sociétés. « Pas d’inégalité entre les sociétés… ». D. J. CHERTIER a rejeté l’idée d’une uniformisation des statuts, mais une clarification et une certaine harmonisation, lorsque cela est possible.

2ème aspect, le dialogue social

Pour l’annonce de certaines réformes, par exemple, « Les mobiles », c’était inscrit depuis plusieurs mois. Il y a des obligations impératives à respecter envers le « Conseil de Surveillance du Groupe » et les instances de régulation du marché.

D. J. CHERTIER va proposer au Président du Directoire, Jean-Paul HERTEMAN, la mise en place d’une structure de réunion avec les Coordinateurs, qui suivra les réunions du « Conseil de Surveillance du Groupe ». Le DGA reconnaît que la représentation des salariés au « Conseil de Surveillance du Groupe SAFRAN » n’est pas représentative aujourd’hui.

Sagem Mobiles

A propos de ce produit, le DGA a précisé que « d’autres que nous ont connu les mêmes déboires ». Tout ce qui a été fait pour sauver les Mobiles, n’a pas été inutile. Cela a permis de trouver une solution et de donner un avenir à cette société, même en dehors du groupe.

De tous les sites de Sagem Mobiles, c’est le cas de CERGY qui est le point le plus sensible et le plus délicat.

Concernant les difficultés actuellement rencontrées dans la gestion des reclassements, il a précisé qu’il faut trouver un processus qui soit irréprochable pour le reclassement des salariés au sein des sociétés du Groupe : Le Groupe a des besoins de métiers qui ne sont pas éloignés de ceux disponibles parmi les salariés de la « Division Mobiles ».

Pour l’établissement de Fougère, la décision prise à propos de ce site est une décision qui rassure. Sagem Industrie, tel est désormais son appellation est une entité de haut niveau qui bénéficiera d’activités nouvelles, pas seulement de la Défense ; et aussi des activités venant du Groupe.

Les négociations d’accords au niveau du Groupe

Il faut constituer un socle social avec :

▪ « La Prévoyance Groupe » : Il faut désormais conclure rapidement à présent, a-t-il ajouté ; plutôt on aura débouché, plutôt nous attaquerons d’autres thèmes, tels que :

- Le PERCO, il faut l’ouvrir,
- La GPEC peut être regardée au niveau du Groupe pour un accord cadre général avec des applications au niveau de chaque société.
- Un accord sur la Diversité (plan banlieue, Apprentissage,…, plutôt que des accords spécifiques Groupe sur « l’Egalité Professionnelle H/F », « le Handicap »).

Bien sûr, ces accords seraient accompagnés par des engagements de la Direction.

Pour D. J. CHERTIER, il faut définir un calendrier de négociations sur ces thèmes.

Salaires

Pour D. J. CHERTIER, il convient d’agir plutôt sur la procédure que sur la quantité. Il a précisé qu’en 2008, les négociations ont été conclues dans la totalité des 30 sociétés du groupe, dans les contraintes des résultats du Groupe, avec près 30 % des frais du personnel.

Il reconnaît que l’inflation est plus importante (3,6 %) que le taux qui a servi de référence à la définition de la NAO 2008. C’est une réalité que l’inflation est plus importante que prévu, a t-i admis. On est ni sourd ni aveugle !

Il compte aborder ce sujet lors de la réunion du Directoire du Groupe qui a lieu le lundi 15 septembre 2008.

A propos du « cadrage », il précise que cela existe. Il faut prendre en compte les grands équilibres économiques.

En réponse à une demande de négociation Groupe sur les NAO, c’est une idée qui n’est retenue, car le dialogue social dans les sociétés, c’est une réalité et il est différent d’une société à l’autre.

Il a réitéré qu’il convient de s’entendre sur la procédure plutôt que sur la quantité, dans une situation économique très évolutive.

« On va réfléchir sur les modalités de négociations sur les NAO ».

Sur les primes de transport dans le cadre des mobilités induites par les restructurations, il accepte le principe, ajoutant : « …il faut y réfléchir… remettre les choses d’équerre, quelque chose qui ne crée pas de disparité ».

La prime de transport, c’est parti un peu dans le désordre. Un projet est en cours d’élaboration pour un dispositif d’harmonisation.

Le principe de se revoir pour une proposition est arrêté.

Demande d’expertise au niveau du Comité de Groupe

A propos de la demande d’une expertise au niveau du Comité de Groupe, D. J. CHERTIER a précisé que le Président fera la réponse qu’il souhaitera faire, ajoutant toutefois « qu’il ne faut pas multiplier les expertises pour des expertises ».

Restructurations

Le processus de restructuration est désormais lancé. La porte de Dominique CASTERA, DRH et de moi-même sont ouvertes pour discuter de tous problèmes qui peuvent être rencontrés sur leurs mises en ouvre sur le terrain, avec chacun dans son rôle.

L’échéance du dossier « Prévoyance Groupe »

Il faut signer l’accord le plus vite possible, avant la fin de l’année, pour une application au 1er semestre 2009

La différence des statuts au sein de SAFRAN Electronics

Il faut laisser les discussions se dérouler au niveau des sociétés

La distribution d’actions gratuites aux salariés

Cette distribution sera effective très prochainement

Une réunion de négociation sera organisée avec les Coordinateurs Syndicaux pour en définir les règles de distribution.

Analyse CFTC

Avec cette 2ème réunion, Direction du Groupe/Coordinateurs Syndicaux Groupe, le contenu des sujets traités, la qualité des échanges, montre bien la nécessité d’un tel espace de dialogue social au niveau du Groupe. Ceci est prometteur.

mardi 16 septembre 2008

Snecma verse un supplément d’intéressement à ses 9.000 salariés au titre de l’exercice 2007 !




Lors des négociations sur la NAO 2008, la CFTC avait demandé et obtenu de la Direction Générale de Snecma, l’attribution d’une prime ; consciente que le cadrage de la politique salariale fixé à 3 % en masse pour ses 30 sociétés, par le groupe ne pouvait être dérogé pour l’une quelconque d’elles, fut-elle même la plus performante, comme Snecma.

C’est cette prime qui vient d’être versée aujourd’hui à tous les salariés de l’entreprise sous la forme d’un supplément d’intéressement au titre de l’exercice 2007. Le niveau de ce supplément d’intéressement est de 0,5 % de la masse salariale, avec un plancher de 168 euros brut avant prélèvement CSG/CRDS.

Pour rappel, il faut savoir que l’accord NAO 2008 avait été signé par la CFTC et la CFE-CGC. Un accord minoritaire qui n’avait pas fait l’objet d’opposition de la part des trois syndicats non signataires : CFDT, CGT et FO.

Ceci prouve bien que dans les entreprises, il y a des syndicats qui s’opposent, toujours ; et des syndicats qui dialoguent, négocient et obtiennent pour les salariés des résultats palpables et concrets, sans heurt.

Les salariés Snecma doivent reconnaître à la CFTC, le travail qu’elle fait pour eux, une constance.

lundi 15 septembre 2008

Les usines de Production de Snecma touchées par les difficultés sociales chez Boeing !



Vendredi 12 septembre 2008, presque simultanément dans les sites de production Snecma : Evry-Corbeil, Gennevilliers et Le Creusot, ont été annoncées des mesures conservatoires jugées nécessaires par la Direction Industrielle de Snecma. Ceci, à la suite des difficultés sociales persistantes que connait Boeing.

Selon la Direction Industrielle (DI), ces difficultés entrainent un manque en production, de 30 CFM 56-7 et de 2 CF6-80. Ce qui correspondrait à un manque de charge, pour les mois d’octobre et novembre 2008.

En conséquence, la Direction Industrielle de Snecma s’est dite contrainte d’adopter les mesures conservatoires, ci-dessous :

Arrêt des heures supplémentaires,
▪ Fin des contrats d’intérimaires

La CFTC est assez surprise par l’annonce de ces mesures, une première à Snecma. Car, ce n’est tout de même pas la première fois qu’il y a ce type de grève chez Boeing. Et jamais jusque-là, Snecma n’avait eu à recourir à de telles mesures.

Comme quoi, établir et annoncer à grand renfort de publicité sur les ondes et dans les médias, la politique des heures supplémentaires comme la panacée en faveur de Pouvoir d’achat, n’est vraiment pas la bonne politique.

jeudi 11 septembre 2008

L’indécision sur le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » continue !



Tous les qualificatifs ont déjà été, utilisés à propos du dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN », un dossier ouvert depuis le 22 février 2006. Serait-il déjà devenu un boulet au pied ? Nous en prenons le chemin ; une si belle idée, un si beau projet fédérateur pour le nouveau Groupe SAFRAN, né de la fusion de Snecma et de Sagem, en mai 2005.

Chacune des deux parties du projet : Direction du Groupe et les cinq syndicats est consciente qu’il est difficile d’arrêter un tel projet emblématique pour le groupe sans aboutir, compte tenu du travail déjà réalisé depuis le 22 février 2006, du temps consacré.
Et c’est parce qu’aucune des deux parties ne veut être tenue pour responsable de l’échec d’un tel projet que les séances de réunions se succèdent encore aujourd’hui. Et à chaque réunion, c’est la surenchère syndicale qui va bon train.

C’est dans cet imbroglio que s’est déroulée la 24ème réunion de négociation du jeudi 4 septembre au siège du Groupe. Cette réunion, il faut le savoir, était précédée la veille par une réunion à Messier-Bugatti Molsheim sur le même projet, mais centrée sur le cas particulier de l'Alsace Moselle.

L’objectif de cette 24ème réunion de négociation était une présentation commentée des trois types d’études réalisés par les deux experts des organismes assureurs (celui de la DG Groupe et celui désigné par les organisations syndicales). Ceux-ci ayant toujours accompagné le projet depuis ses débuts.

L’ensemble des résultats de ces trois études va dans le même sens, démontrant ainsi que le projet assure aux 45.000 salariés des sociétés du groupe, une bonne couverture de Protection Sociale Complémentaire « Petits Risques » avec une diminution ou un coût identique pour les salariés et une augmentation de protection pour beaucoup d’entre eux. Ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui. Voir ci-joint, à télécharger, les résultats des études des experts :
054_Tabl_Dos_Prv_Group_SAF_lindci_09.pdf

Ce qui bloque aujourd’hui l’avancement du dossier, c’est trouver en ces deux syndicats, CGT et CFDT, le courage de se prononcer favorablement alors qu’au fond d’eux-mêmes, les négociateurs CGT et CFDT sont convaincus de la qualité du travail que nous avons collectivement réalisé.

La recherche continuelle qui se poursuit encore aujourd’hui par des études qui n’en finissent plus est destinée uniquement à fournir aux négociateurs CGT et CFDT des arguments d’affichage destinés à leurs bases respectives afin de leur faire accepter le projet. Il est vrai qu’à leur avoir toujours tenu le langage du « Tonneau de Danaïde », du « puits sans fond », il faut bien redescendre un jour aux réalités.

Mais à ce rythme-là, cela peut durer encore très longtemps, car la surenchère ne s’arrêtera jamais.

En réalité, nous sommes dans un imbroglio pas possible sur ce dossier, où l’intérêt des 45.000 salariés des sociétés du Groupe compte peu aux yeux de la CGT et de la CFDT. Entre ces deux syndicats, tout n’est que tactique, positionnement syndical de l’un par rapport à l’autre. Sur le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » qui a perdu aujourd’hui son caractère de négociation sociale au profit d’un dossier devenu « politique », il doit y avoir également une réponse « politique ».

C’est dans ce contexte que la CFTC demande désormais à la Direction du Groupe SAFRAN d’assumer toutes ses responsabilités. Soit elle arrête le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » ou elle va jusqu’au bout de ce qu’il convient de faire en matière de négociations contractuelles cette fois pour de bon et s’y tenir.

Ceci n’est que l’illustration de ce qui nous attend demain dans les négociations dans nos sociétés avec l’application des nouvelles règles de représentativité, si par malheur pour les salariés, des syndicats tels la CFTC, CFE-CGC et FO devaient être absents autour des tables de négociation demain.