dimanche 3 août 2008

Le Groupe SAFRAN se désengage de sa Division « Téléphonie Mobile » !



Lors de la présentation des résultats du premier semestre 2008 du Groupe, le jeudi 31 juillet dernier, le Président du Directoire, Jean-Paul HERTEMAN a annoncé le désengagement du Groupe de la « Téléphonie Mobile ». C’est la concrétisation de l’annonce qu’il avait faite en janvier 2008, lors de la présentation de ses vœux aux salariés du Groupe. Ce n’est donc pas une surprise.

La CFTC ne peut que regretter cette décision qui crée de l’angoisse et de l’inquiétude de nos collègues de cette division. La CFTC témoigne sa solidarité et son affection à toutes ses femmes et à tous ces hommes qui s’interrogent sur leur sort.

Bien sûr, nous avons noté la structuration d’ensemble du projet avec la prise en compte des aspects sociaux et industriels du projet.

La CFTC sera vigilante quant à la mise en œuvre de l’aspect social afin qu’il ne reste aucun salarié sur le carreau.

Une réunion extraordinaire du Comité de Groupe SAFRAN est programmée pour le mois de septembre. A cette occasion la CFTC y relayera toutes vos réactions qu’elle vous invite à exprimer ici, aux travers de vos commentaires.

Alors, n’hésitez pas à vous impliquer !

1 commentaire:

UNSA Evry-Corbeil, Snecma, Groupe Safran a dit…

Derrière cette vente de Sagem Mobiles, il y a avant tout, des femmes et des hommes concernés et aussi des salariés. Nos fraternelles pensées vont d’abord à ces femmes et à ces hommes qui s’inquiètent et s’interrogent sur leur avenir. Mais qu‘ils se rassurent. Dans le groupe Snecma, aujourd’hui Safran, nous n’avons pas la culture du licenciement. Tout sera fait comme convenu.

La totalité des 400 salariés des 770 de Sagem Mobiles sera reclassée au sein des sociétés du groupe. Le Groupe avait bloqué pour cela toutes les embauches dans ses sociétés en prévision de la vente annoncée officiellement ce 31 juillet.

Quant au coût total de 220 millions d’euros que cette évolution a valu, cela fait beaucoup, mais c’est pour la dernière fois. Il ne faut tout de même pas oublier que depuis la fusion Snecma/Sagem, le 11 mai 2005, les pertes cumulées de cette division sont beaucoup plus élevées.

Ceci étant, c’est d’abord à l’Etat qu’incombe la responsabilité totale et entière de ce qui arrive aujourd’hui. A avoir voulu privatiser à tout prix Snecma et l’avoir « marié » à Sagem, on en arrive à cette situation. C’est le choix de Sagem pour cette opération qui n’est pas heureux.