L’indécision sur le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » continue !
Tous les qualificatifs ont déjà été, utilisés à propos du dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN », un dossier ouvert depuis le 22 février 2006. Serait-il déjà devenu un boulet au pied ? Nous en prenons le chemin ; une si belle idée, un si beau projet fédérateur pour le nouveau Groupe SAFRAN, né de la fusion de Snecma et de Sagem, en mai 2005.
Chacune des deux parties du projet : Direction du Groupe et les cinq syndicats est consciente qu’il est difficile d’arrêter un tel projet emblématique pour le groupe sans aboutir, compte tenu du travail déjà réalisé depuis le 22 février 2006, du temps consacré.
Et c’est parce qu’aucune des deux parties ne veut être tenue pour responsable de l’échec d’un tel projet que les séances de réunions se succèdent encore aujourd’hui. Et à chaque réunion, c’est la surenchère syndicale qui va bon train.
C’est dans cet imbroglio que s’est déroulée la 24ème réunion de négociation du jeudi 4 septembre au siège du Groupe. Cette réunion, il faut le savoir, était précédée la veille par une réunion à Messier-Bugatti Molsheim sur le même projet, mais centrée sur le cas particulier de l'Alsace Moselle.
L’objectif de cette 24ème réunion de négociation était une présentation commentée des trois types d’études réalisés par les deux experts des organismes assureurs (celui de la DG Groupe et celui désigné par les organisations syndicales). Ceux-ci ayant toujours accompagné le projet depuis ses débuts.
L’ensemble des résultats de ces trois études va dans le même sens, démontrant ainsi que le projet assure aux 45.000 salariés des sociétés du groupe, une bonne couverture de Protection Sociale Complémentaire « Petits Risques » avec une diminution ou un coût identique pour les salariés et une augmentation de protection pour beaucoup d’entre eux. Ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui. Voir ci-joint, à télécharger, les résultats des études des experts : 054_Tabl_Dos_Prv_Group_SAF_lindci_09.pdf
Ce qui bloque aujourd’hui l’avancement du dossier, c’est trouver en ces deux syndicats, CGT et CFDT, le courage de se prononcer favorablement alors qu’au fond d’eux-mêmes, les négociateurs CGT et CFDT sont convaincus de la qualité du travail que nous avons collectivement réalisé.
La recherche continuelle qui se poursuit encore aujourd’hui par des études qui n’en finissent plus est destinée uniquement à fournir aux négociateurs CGT et CFDT des arguments d’affichage destinés à leurs bases respectives afin de leur faire accepter le projet. Il est vrai qu’à leur avoir toujours tenu le langage du « Tonneau de Danaïde », du « puits sans fond », il faut bien redescendre un jour aux réalités.
Mais à ce rythme-là, cela peut durer encore très longtemps, car la surenchère ne s’arrêtera jamais.
En réalité, nous sommes dans un imbroglio pas possible sur ce dossier, où l’intérêt des 45.000 salariés des sociétés du Groupe compte peu aux yeux de la CGT et de la CFDT. Entre ces deux syndicats, tout n’est que tactique, positionnement syndical de l’un par rapport à l’autre. Sur le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » qui a perdu aujourd’hui son caractère de négociation sociale au profit d’un dossier devenu « politique », il doit y avoir également une réponse « politique ».
C’est dans ce contexte que la CFTC demande désormais à la Direction du Groupe SAFRAN d’assumer toutes ses responsabilités. Soit elle arrête le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » ou elle va jusqu’au bout de ce qu’il convient de faire en matière de négociations contractuelles cette fois pour de bon et s’y tenir.
Ceci n’est que l’illustration de ce qui nous attend demain dans les négociations dans nos sociétés avec l’application des nouvelles règles de représentativité, si par malheur pour les salariés, des syndicats tels la CFTC, CFE-CGC et FO devaient être absents autour des tables de négociation demain.
Chacune des deux parties du projet : Direction du Groupe et les cinq syndicats est consciente qu’il est difficile d’arrêter un tel projet emblématique pour le groupe sans aboutir, compte tenu du travail déjà réalisé depuis le 22 février 2006, du temps consacré.
Et c’est parce qu’aucune des deux parties ne veut être tenue pour responsable de l’échec d’un tel projet que les séances de réunions se succèdent encore aujourd’hui. Et à chaque réunion, c’est la surenchère syndicale qui va bon train.
C’est dans cet imbroglio que s’est déroulée la 24ème réunion de négociation du jeudi 4 septembre au siège du Groupe. Cette réunion, il faut le savoir, était précédée la veille par une réunion à Messier-Bugatti Molsheim sur le même projet, mais centrée sur le cas particulier de l'Alsace Moselle.
L’objectif de cette 24ème réunion de négociation était une présentation commentée des trois types d’études réalisés par les deux experts des organismes assureurs (celui de la DG Groupe et celui désigné par les organisations syndicales). Ceux-ci ayant toujours accompagné le projet depuis ses débuts.
L’ensemble des résultats de ces trois études va dans le même sens, démontrant ainsi que le projet assure aux 45.000 salariés des sociétés du groupe, une bonne couverture de Protection Sociale Complémentaire « Petits Risques » avec une diminution ou un coût identique pour les salariés et une augmentation de protection pour beaucoup d’entre eux. Ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui. Voir ci-joint, à télécharger, les résultats des études des experts : 054_Tabl_Dos_Prv_Group_SAF_lindci_09.pdf
Ce qui bloque aujourd’hui l’avancement du dossier, c’est trouver en ces deux syndicats, CGT et CFDT, le courage de se prononcer favorablement alors qu’au fond d’eux-mêmes, les négociateurs CGT et CFDT sont convaincus de la qualité du travail que nous avons collectivement réalisé.
La recherche continuelle qui se poursuit encore aujourd’hui par des études qui n’en finissent plus est destinée uniquement à fournir aux négociateurs CGT et CFDT des arguments d’affichage destinés à leurs bases respectives afin de leur faire accepter le projet. Il est vrai qu’à leur avoir toujours tenu le langage du « Tonneau de Danaïde », du « puits sans fond », il faut bien redescendre un jour aux réalités.
Mais à ce rythme-là, cela peut durer encore très longtemps, car la surenchère ne s’arrêtera jamais.
En réalité, nous sommes dans un imbroglio pas possible sur ce dossier, où l’intérêt des 45.000 salariés des sociétés du Groupe compte peu aux yeux de la CGT et de la CFDT. Entre ces deux syndicats, tout n’est que tactique, positionnement syndical de l’un par rapport à l’autre. Sur le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » qui a perdu aujourd’hui son caractère de négociation sociale au profit d’un dossier devenu « politique », il doit y avoir également une réponse « politique ».
C’est dans ce contexte que la CFTC demande désormais à la Direction du Groupe SAFRAN d’assumer toutes ses responsabilités. Soit elle arrête le dossier « Prévoyance Groupe SAFRAN » ou elle va jusqu’au bout de ce qu’il convient de faire en matière de négociations contractuelles cette fois pour de bon et s’y tenir.
Ceci n’est que l’illustration de ce qui nous attend demain dans les négociations dans nos sociétés avec l’application des nouvelles règles de représentativité, si par malheur pour les salariés, des syndicats tels la CFTC, CFE-CGC et FO devaient être absents autour des tables de négociation demain.
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