La Représentativité Syndicale, nous-y voilà !
Depuis le temps que l’on en parle, nous-y voilà ! Tous ceux qui n’avaient à la bouche que cette préoccupation : Les « Politiques », des « Syndicats », les « médias », comme s’il n’y avait pas d’autres sujets plus importants à traiter en France en 2008, devraient aujourd’hui se réjouir des tentatives de mise à mort du pluralisme syndical dans les entreprises Françaises.
De quoi s’agit-il ?
Jusqu’à aujourd’hui, cinq Confédérations syndicales étaient reconnues représentatives des salariés en France. Cela n’a nullement empêché l’existence d’autres syndicats : SUD, UNSA…. Mieux, par exemple, à AIRFRANCE, de mémoire, plus de 15 syndicats sont aujourd’hui reconnus dans cette entreprise.
Cela voudrait-il dire qu’après les négociations qui viennent de se dérouler sur le sujet, entre les trois Syndicats des Patrons et les cinq syndicats : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO ; et après que l’Etat ait légiféré, le panorama syndical français serait réduit à ceux qui répondraient désormais aux nouveaux critères de représentativité. Seraient-ils les seuls à avoir le droit de représenter les salariés dans les entreprises Françaises ? Et par conséquent, la disparition, à AIRFRANCE et là où cela existe aujourd’hui, tous ces nombreux syndicats ?
A qui profite « le crime » ?
A force de vouloir faire disparaître le plus ancien des Syndicats, la CFTC et ses valeurs d’humanisme, l’homme avant le matériel, valeurs aujourd’hui plus que jamais nécessaires dans un monde de plus en plus déshumanisé, on aurait résolu tous les problèmes que rencontrent les salariés Français dans leurs entreprises ? Pendant ce temps les vrais problèmes, notamment ceux du pouvoir d’achat, des retraites sont mis au deuxième plan.
Pendant près de trois mois, de fin janvier au 9 avril 2008, il y a eu une négociation qui a abouti à une « position commune ». Ce n’est pas un projet d’accord.
La CGT qui ne signe jamais rien s’est empressée pour se déclarer signataire, la CFDT en starlette, « jouant la montre » ne donnera sa réponse que le jeudi 24 avril. Il n’y a pas de suspense. Elle sera signataire.
La CFTC, la CFE-CGC et FO, se sont déclarés non-signataires, un comble.
Ces trois syndicats qui ont toujours assuré avec le patronat le progrès social dont bénéficient tous les salariés Français se retrouvent aujourd’hui lâchés par ce même patronat pour faire une recomposition syndicale avec la CGT et la CFDT.
Quel est le prix payé pour cette alliance Patronat Français/CGT et CFDT ?
Quelle sera la situation demain du dialogue social dans les entreprises en France ?
Ajouter un nouveau critère de représentativité, basé sur les élections dans les entreprises, en complément des autres critères déjà existants à ce jour, Oui, la CFTC Snecma y est favorable, mais faire de ce dernier critère, « l’alpha et l’oméga », sans avoir préalablement défini les règles et leur mise en application qui garantissent l’organisation et le pluralisme syndical dans les dites entreprises, d’une part ; et d’autres part, fixer le niveau de ce critère à 10 % dans les entreprises alors que pour les listes politiques, ce critère n’est que de 5 %, la CFTC Snecma dit NON.
Nous aurions pu penser que la préoccupation des négociateurs, au moins syndicaux aurait été de trouver les voies et moyens pour faire participer davantage les salariés Français à la vie sociale de leur entreprise en les intéressant et en les impliquant dans la vie syndicale dans leur entreprise. Et bien, Non ! C’est tout le contraire qui s’est produit !
Hier, il n’y avait que 8 % des travailleurs Français qui étaient syndiqués, demain, avec le projet négocié, rien ne sera changé dans ce domaine. Il y aura toujours les mêmes 8 % des travailleurs syndiqués, voire même moins et plus de 92 % des entreprises avec la très grande majorité des salariés Français qui seraient des laissés-pour-compte en matière de vie syndicale dans leur entreprise.
Comment la CGT et la CFDT peuvent-elles valider une telle situation totalement inacceptable, un tel recul social ?
Le marché conclu entre le patronat Français et la CGT et la CFDT est simple :
Le patronat donne le syndicalisme dans les entreprises du Cac 40 à la CGT et la CFDT pour qu’ils y règnent en maitre absolu. Et en revanche, la CGT et la CFDT détournent leur regard de tout ce qui se passera désormais dans les PME et TPE en France, où les conditions de travail et de vie de ces salariés peuvent se dégrader à volonté.
Ainsi, ce sont les méthodes Japonaises et Chinoises qui débarquent chez nous avec une vitrine syndicale présentable et dernière cette vitrine, l’envers du décor.
La CFTC Snecma et du Groupe SAFRAN est prête à se battre comme jamais !
De quoi s’agit-il ?
Jusqu’à aujourd’hui, cinq Confédérations syndicales étaient reconnues représentatives des salariés en France. Cela n’a nullement empêché l’existence d’autres syndicats : SUD, UNSA…. Mieux, par exemple, à AIRFRANCE, de mémoire, plus de 15 syndicats sont aujourd’hui reconnus dans cette entreprise.
Cela voudrait-il dire qu’après les négociations qui viennent de se dérouler sur le sujet, entre les trois Syndicats des Patrons et les cinq syndicats : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO ; et après que l’Etat ait légiféré, le panorama syndical français serait réduit à ceux qui répondraient désormais aux nouveaux critères de représentativité. Seraient-ils les seuls à avoir le droit de représenter les salariés dans les entreprises Françaises ? Et par conséquent, la disparition, à AIRFRANCE et là où cela existe aujourd’hui, tous ces nombreux syndicats ?
A qui profite « le crime » ?
A force de vouloir faire disparaître le plus ancien des Syndicats, la CFTC et ses valeurs d’humanisme, l’homme avant le matériel, valeurs aujourd’hui plus que jamais nécessaires dans un monde de plus en plus déshumanisé, on aurait résolu tous les problèmes que rencontrent les salariés Français dans leurs entreprises ? Pendant ce temps les vrais problèmes, notamment ceux du pouvoir d’achat, des retraites sont mis au deuxième plan.
Pendant près de trois mois, de fin janvier au 9 avril 2008, il y a eu une négociation qui a abouti à une « position commune ». Ce n’est pas un projet d’accord.
La CGT qui ne signe jamais rien s’est empressée pour se déclarer signataire, la CFDT en starlette, « jouant la montre » ne donnera sa réponse que le jeudi 24 avril. Il n’y a pas de suspense. Elle sera signataire.
La CFTC, la CFE-CGC et FO, se sont déclarés non-signataires, un comble.
Ces trois syndicats qui ont toujours assuré avec le patronat le progrès social dont bénéficient tous les salariés Français se retrouvent aujourd’hui lâchés par ce même patronat pour faire une recomposition syndicale avec la CGT et la CFDT.
Quel est le prix payé pour cette alliance Patronat Français/CGT et CFDT ?
Quelle sera la situation demain du dialogue social dans les entreprises en France ?
Ajouter un nouveau critère de représentativité, basé sur les élections dans les entreprises, en complément des autres critères déjà existants à ce jour, Oui, la CFTC Snecma y est favorable, mais faire de ce dernier critère, « l’alpha et l’oméga », sans avoir préalablement défini les règles et leur mise en application qui garantissent l’organisation et le pluralisme syndical dans les dites entreprises, d’une part ; et d’autres part, fixer le niveau de ce critère à 10 % dans les entreprises alors que pour les listes politiques, ce critère n’est que de 5 %, la CFTC Snecma dit NON.
Nous aurions pu penser que la préoccupation des négociateurs, au moins syndicaux aurait été de trouver les voies et moyens pour faire participer davantage les salariés Français à la vie sociale de leur entreprise en les intéressant et en les impliquant dans la vie syndicale dans leur entreprise. Et bien, Non ! C’est tout le contraire qui s’est produit !
Hier, il n’y avait que 8 % des travailleurs Français qui étaient syndiqués, demain, avec le projet négocié, rien ne sera changé dans ce domaine. Il y aura toujours les mêmes 8 % des travailleurs syndiqués, voire même moins et plus de 92 % des entreprises avec la très grande majorité des salariés Français qui seraient des laissés-pour-compte en matière de vie syndicale dans leur entreprise.
Comment la CGT et la CFDT peuvent-elles valider une telle situation totalement inacceptable, un tel recul social ?
Le marché conclu entre le patronat Français et la CGT et la CFDT est simple :
Le patronat donne le syndicalisme dans les entreprises du Cac 40 à la CGT et la CFDT pour qu’ils y règnent en maitre absolu. Et en revanche, la CGT et la CFDT détournent leur regard de tout ce qui se passera désormais dans les PME et TPE en France, où les conditions de travail et de vie de ces salariés peuvent se dégrader à volonté.
Ainsi, ce sont les méthodes Japonaises et Chinoises qui débarquent chez nous avec une vitrine syndicale présentable et dernière cette vitrine, l’envers du décor.
La CFTC Snecma et du Groupe SAFRAN est prête à se battre comme jamais !
La « Position Commune » accouchée dans la nuit du 9 au 10 avril 2008 est une mascarade et un projet antisyndical. Ce projet ne doit jamais voir le jour en l'état !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire