Les mouvements de grève à Snecma, un rituel !
Chaque année, tel un rituel, il y a toujours des mouvements de grève, lancés par la CGT que suit presque toujours la CFDT. Ces mouvements sont lancés à la fin des négociations sur les salaires, à une semaine de la date de signature de l’accord qui assure aux salariés la continuité du maintien de leur pouvoir d’achat, et la poursuite de leur évolution de carrière. Ces mouvements durent, parfois jusqu’à trois mois, sans le moindre résultat concret pour les salariés.
C’est dans le cadre de ce rituel qu’il faut placer les mouvements qui se déroulent actuellement dans certains établissements de la société Snecma.
Alors que la LOI FILLON de 2004, réformant le dialogue social en France a institué la signature d’accords majoritaires dans les entreprises, tout en donnant la possibilité aux syndicats non-signataires, représentant plus de 50 % aux élections professionnelles la possibilité d’user de leur droit d’opposition. Les trois syndicats non-signataires de la politique salariale de 2008, CGT, CFDT et FO qui, ensemble représente plus de 62 %, n’ont pas jugé utile de dénoncer l’accord qu’ils jugent pourtant « d’accord au rabais ».
Mais que l’on se rassure ! Ils ne refuseront pas de ramasser ce que la CFTC, par sa signature permet à près de 9.000 salariés de l’entreprise de toucher en 2008.
C’est dans le cadre de ce rituel qu’il faut placer les mouvements qui se déroulent actuellement dans certains établissements de la société Snecma.
Alors que la LOI FILLON de 2004, réformant le dialogue social en France a institué la signature d’accords majoritaires dans les entreprises, tout en donnant la possibilité aux syndicats non-signataires, représentant plus de 50 % aux élections professionnelles la possibilité d’user de leur droit d’opposition. Les trois syndicats non-signataires de la politique salariale de 2008, CGT, CFDT et FO qui, ensemble représente plus de 62 %, n’ont pas jugé utile de dénoncer l’accord qu’ils jugent pourtant « d’accord au rabais ».
Mais que l’on se rassure ! Ils ne refuseront pas de ramasser ce que la CFTC, par sa signature permet à près de 9.000 salariés de l’entreprise de toucher en 2008.
Longtemps beaucoup de salariés ont voté dans un esprit de « Lutte des classes » tout en prenant les bénéfices obtenus par les résultats de la politique contractuelle. Ce qui ne les empêchait pas de critiquer les organisations syndicales qui engageaient leurs signatures.
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